
L’éco pâturage est une solution alternative à la gestion des pelouses, des prairies et des friches en milieu urbain et périurbain.
Des animaux d’élevage sont installés de façon permanente, itinérante ou temporaire dans les espaces verts des villes.
Ils entretiennent les prairies ou ouvrent des milieux enfrichés.
Cette pratique rentre dans une démarche globale de gestion différenciée des espaces verts et permet de :
- Développer la biodiversité,
- Débroussailler des parcelles,
- Réduire à zéro les déchets de tonte,
- Fertiliser naturellement les sols,
- Réduire le bilan carbone,
- Créer un environnement agréable, reposant pour les usagers,
- Mettre en place des corridors biologiques,
- Produire en circuits courts (lait, fromage, viande…)
- Donner une dimension sociale aux espaces verts par l’attrait des animaux,
- Créer des moments de convivialité autour d’événements (tonte, traite…),
- Eduquer à l’agriculture et à l’alimentation.
En pratique …
Quels animaux ?
Au moins deux !!!! Les animaux souffrent de la solitude.
- les chèvres (1000 à 2000 m2 par chèvre en particulier pour les terrains à défricher et les terrains en pente),
- les moutons (1000 à 2000 m2 par moutons en particulier pour les prés-vergers, zones humides selon les races),
- les vaches (sur de grandes surfaces en rotation),
- les poneys (0,5 à 1 ha par poney en rotation),
- les chevaux (1 ha par cheval en rotation),
- les ânes (1ha par âne en rotation),
Certaines races sont particulièrement adaptées aux milieux humides comme les vaches écossaises Highlands Castles, les chevaux camarguais, le mouton Nantais…
Le choix peut aussi s’orienter vers des races rustiques Françaises en voie de disparition (moutons Landes de Bretagne, Mouton Solognot, Mouton d’Ouessant, Chèvre des fossés, Vache Bretonne pie noir, Vache Froment du Léon…)
Qui s’en charge ?
L’éco pâturage peut être mis en place par :
- des éleveurs locaux,
- en régie communale,
- des associations (ex : http://temalavache.org/index.php)
- des entreprises spécialisées (ex : http://ecopaturage.com/).
Que faut-il prévoir ?
- une déclaration aux instances vétérinaires et aux assurances,
- des clôtures adaptées (grillage à moutons 1,50m, ganivelle…) électrifiées côté animal,
- un petit local de stockage du fourrage,
- une pierre à sel,
- un suivi sanitaire et vétérinaire,
- un apport journalier en eau,
- un apport quotidien de compléments alimentaires (fourrage) en période de sécheresse,
- la traite si l’élevage est productif,
- une étable pour rentrer les animaux l’hiver,
- un panneau d’information pour le public,
- des animations pédagogiques…